3 novembre 2014

café en capsule : danger


capsules-nespresso

Je viens de lire cet article et je vous le fais partager. Je ne pensais pas qu'il y avait du danger dans la composition des capsules. D'après l'article, il y aurait risque de cancer; ça craint!!!

Ouf, je bois du thé en vrac!

Source : http://www.sante-nutrition.org/cafe-en-capsules-bon-gout-cancer/

Le café préparé à partir de capsules, comme celles que vante si bien l’acteur George Clooney, contient des taux élevés de vapeurs de furane, un composé polycyclique voisin du benzène, entrant dans la composition de solvants comme le tétrahydrofurane (THF).

Reconnu cancérogène chez le rat (leucémies, cancers du foie et de la vésicule biliaire), le furane a été listé comme cancérogène probable chez l’homme.

Le furane est un composé organique hétérocyclique (un cycle à quatre atomes de carbone et un atome d’oxygène) qui se forme durant le traitement thermique des aliments, s’est avéré être cancérigène lors d’études réalisées en laboratoire sur des animaux. Le furane est donc un peu l’homologue de l’acrylamide, une molécule qui se forme dans les aliments grillés (et leur donne leur goût et leur odeur), et qui est également cancérigène
D’après une équipe de chercheurs espagnols, la substance toxique resterait piégée dans la capsule alors qu’une machine à filtre propose un café trois fois moins dosé en furane car la molécule a pu se volatiliser.
Toutefois, les experts veulent se montrer rassurants : selon eux, il faudrait en boire une vingtaine par jour pour risquer quoi que ce soit. Toutefois, ils oublient de préciser à quel délai : si leur assertion est certainement vraie à court et moyen termes, qu’en est-il à plus long terme.
Source : S. Altaki, F. J.,Santos et MT Galceran dans Food Chemistry – 2011

Acrylamide : une présence embarrassante

Manger des chips et des biscuits, boire du café instantané continue de nous exposer à une contamination à l’acrylamide
Cette substance chimique, potentiellement cancérogène chez l’homme, se forme lorsque les aliments riches en glucides sont cuits, frits ou rôtis à une température supérieure à 120 °C.
Pour contrer ce poison, l’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) demandait en 2007 aux différents États d’inciter leurs fabricants alimentaires à faire des efforts pour abaisser la teneur en acrylamide de leurs produits. Or, le récent rapport dans lequel l’autorité européenne analyse 22 catégories d’aliments montre que rien n’a été fait.

Seuls trois types de produits présentent une baisse de leur taux d’acrylamide :

  • les crackers (- 35 %)
  • les biscuits (- 49 %)
  • le pain d’épice (- 27 %)

En revanche, on trouve toujours plus d’acrylamide dans :

  • les biscottes + 36 %
  • dans le café instantané + 370 %
  • dans les chips qui, avec 4.804 microgrammes par kilo, en détiennent le triste record, battant même celui déjà dénoncé en octobre 2009 et qui n’était alors que de 4.180 microgrammes par kilo.
Les mesures volontaires proposées par les industriels – il est en effet possible en changeant certains modes de fabrication de réduire l’acrylamide – se sont donc résumées à des déclarations de bonne intention.
Et on peut craindre que la situation ne soit encore moins brillante en France : notre pays a transmis en tout et pour tout huit analyses à l’EFSA…
À quand l’obligation de mentionner le taux d’acrylamide sur les emballages  ?

2 commentaires:

  1. Pour changer un peu de registre et se vider la tête je te propose çà:
    Une découverte à refaire.
    Ce texte n’est là que pour vous raconter une petite aventure. Comme depuis quelques années, je vais chercher des noix en octobre à la saison de la récolte en Dordogne. Ma fille y possède un bien qui peu à peu devient sa future maison ou se trouvent 3 noyers de la variété Corne. Un joli petit village de Dordogne cette région que j’adore surtout quand la saison d'été est terminée.
    C'est assez loin de ma maison, mais le plaisir que j'en tire efface le trajet qui est splendide. Juste en face du château de Hautefort, un charmant petit village rural au nom bien caractéristique de Rafaillac. Un plaisir supplémentaire vient agrémenter l'expédition annuelle et c'est le repas de midi. J'y ai découvert un petit restaurant où, à mon arrivée, je fais escale pour y prévenir de ma venue la tenancière. Oh ! Ce n'est pas la Tour d'Argent, non, c'est simplement nommé l'Estaminet à Badefol d'Ans à un jet de pierre de Rafaillac.
    Le repas n’est pas servit par du personnel au style irréprochable et le maître d’hôtel est inconnu, mais simplement avec une gentillesse délicieusement surannée la propriétaire, cuisinière, serveuse, caissière y officie.
    Sa clientèle y est composée d’ouvriers travaillant dans les environs et des personnes d’alentours plus éloignés. En effet, il n’est pas rare d'y rencontrer des gents de Nord ou de Normandie qui y reviennent après un passage touristique.
    Il est difficile de décrire le genre de la cuisine mais, une chose est sure, c'est du produit de saison cuisiné avec amour et dans la tradition du coin. La soupe paysanne d'entrée est incontournable comme de juste. La dernière était une soupe au fleurs des champs avec les croûtons traditionnels dans le bouillon. J'ai eu la surprise d'y trouver des plats composés que de légumes, à la manière végétarienne. Absolument fameuse cette moussaka où la vaine recherche de viande permet une découverte inattendue d'un mélange intéressant de légumes et grains. La variété de plats n'est pas très étendue, mais il est possible de faire un choix plus traditionnel.
    Cette dame qui n'est plus très jeune, comme moi, est d'une gentillesse touchante. On y retrouve ce parfum d’antan ou le profit n'est pas le moteur unique. Les prix sont très raisonnables et, si l'on désire changer de la cuisine standardisée pour faire un parcours inattendu et excellent , il faut lui rendre visite. Je me suis juré d'y revenir à chaque passage car je sais que ce bonheur fugace est promis à une disparition inexorable comme tout et tous.
    Jean Luc

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  2. Merci Jean-Luc pour cette balade en Dordogne, pense à récupérer des noix et me faire partager des recettes! Pour ce qui est de cette auberge, je pense que la "patronne" partage de l'amour dans ces plats, une belle démonstration du POSSIBLE!
    Brigitte

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